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Fondateur de l'Institut d'Etude Supérieur des Arts (IESA) en 1985, le couple Schmitt composé de Jean-Marie et de Françoise occupe la scène du marché de l'art français et européen avec véhémence.

L'un, Jean-Marie Schmitt, est diplômé en droit des affaires, spécialiste du droit du marché de l'art ; l'autre, Françoise Schmitt, ancienne élève en droit de la propriété intellectuelle, est chevalier de la Légion d'honneur et des Arts et Lettres, depuis le 13 mai 2003.

Si d'un côté, mon premier fait valoir ses arguments au niveau politique ; mon second arpente les cocktails et réceptions et use de sa réputation pour défendre sa conception d'un réseau artistique. Assez intelligents pour avoir décelé les disciplines les plus rentables d'une industrie qu'on appelle culturelle, par l'intermédiaire de personnalités médiatiques du monde de l'art telles que Fred Forest, ces amateurs de chocolat savent se ménager un entourage aussi influent que des Jean-Michel Billaut, Eduardo Kac, Daniel Charles ou encore, le "mais que fait-il dans ce billet?" et prophète Vinton Cerf.

Politique industrielle de l'esprit contre politique industrielle de la culture, relance du désir contre captation de la libido, les Schmitt occupent le terrain de la création artistique à vocation consumériste sans se soucier de Michel Foucault et de ses hypomnémata.