Sébastien Blanc en direct de Bali
A Bali, tous les français ne sont pas touristes, Sébastien Blanc est correspondant pour l'Agence France Presse (AFP) ; depuis la plage de Nusa Dua, il nous adresse de superbes dépêches évoquant les problématiques géologiques et climatiques.
Même en cherchant avec assiduité, difficile de déterminer son parcours professionnel ; seuls ses écrits nous laisse deviner le personnage, imaginer son investissement quotidien, se douter de son envie de nous informer d'un sujet qu'il lui tient à coeur.
En mars 2006, il publie un fameux article à propos de l'huile de palme (Le palmier à huile, ennemi numéro un des forêts tropicales) ; couper des arbres et la détruire de l'habitat d'espèces protégées, c'est pas très sympa. Entre cette période et pendant plus d'une année, peu d'enquêtes (L'éternel mystère de la chambre 327 de l'hôtel Bali Beach) ont été mises en ligne ou référencées sur le web. En revanche, ces dernières semaines, ses analyses nous inondent, l'ouverture de la fameuse conférence de Bali sur le climat est une aubaine.
Le 2 octobre 2007, "Un départ de Total de Birmanie n'aurait guère d'effet sur la junte" ; le 17 novembre 2007, "danger à Padang Sumatra Ouest", sous cette ville existe le seul segment qui n'a pas encore cédé depuis les séismes de 2004 et du fameux tsunami ; et puis coup sur coup, le 4 décembre, ; "Climat : premières décisions techniques à la conférence de Bali, mais le dialogue reste limité" ; le 6 décembre 2007, "La "mort blanche" des coraux inquiète les experts à Bali", traduit en plusieurs langues ; le 6 décembre encore, "Actualités internationales en continu" ; le 9 décembre, "Foret !!! (titre sur ce blog)" ; le 10 décembre 2007, "Le réchauffement climatique pourrait provoquer une "guerre civile mondiale", selon l'ONU", rapport repris par de nombreux journaux dans le monde ; le même jour, il offre une version un peu décalée de la conférence avec "Parler climat abîme le climat".
J'aime beaucoup le dernier, celui sur la pollution générée par la conférence elle-même, qui met en avant le ridicule de cette réunion internationale dans laquelle les prétendus spécialistes du climats proposent de compenser leurs émissions de gaz par de simples plantations d'arbre, si c'était ça la solution pourquoi se sont-ils alors rencontrés ?