Pas de plaisir sans travail dans les réseaux sociaux d’entreprise
Tout d’abord même si l’image est juste, elle choque. N’oubliez pas qu’on va au travail pour souffrir et que la notion de plaisir est forcément mal vue : qui prend du plaisir ou s’amuse au travail ne travaille pas. Vous appelerez ça avoir la vue courte, se prendre au sérieux ou vous plaindre du culte de l’apparence (je suis austère donc je suis bon) la réalité est là. Il faudra quand même qu’on m’explique comment on veut créer de l’engagement dans la souffrance, sans plaisir au travail sauf à faire du masochisme un critère de recrutement. Mais les faits sont là : on emportera rarement l’adhésion sur un projet avec cet argument même s’il n’est pas le seul. Et surtout dans une période ou communiquer sur ce qui va bien a quelque chose de politiquement incorrect et indécent.
Les collaborateurs n’ont n’y la volonté ni le temps de « papoter » entre eux et créer du lien en se faisant plaisir. Aucune crainte à avoir pour l’entreprise de ce coté là à moins qu’elle fasse elle-même tout de son coté pour leur oter l’envie de travailler. Par contre si les outils en question sont utilisés dans le cadre de leur travail quotidien, les utilisateurs vont se rendre compte au fil du temps qu’ils apportent quelque chose plus que leur coté utilitaire et vont commencer à se libérer et créer ce lien social.
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