L'entreprise inversée - l'autonomie
L’autonomie
Quand on parle de classe inversée, on parle, pour la plupart du temps, de personnes d’un jeune âge fréquentant les bancs de l’école.
Si l’objectif de l’éducation est de transmettre des valeurs morales afin de vivre avec ses congénères ; l’objectif de l’instruction serait lui de donner des pratiques afin de pouvoir survivre en société.
Passer à l’âge adulte, c’est acter que la personne est désormais capable de survivre par ses propres moyens, seules, c’est-à-dire en autonomie.
Le principe de la classe inversée (de s’intéresser à la mise en pratique et laisser libre les élèves pour l’apprentissage théorique) est de permettre aux élèves de devenir autonomes en tant qu’individus mais aussi en tant que groupes.
L’entreprise inversée
L’objectif de l’entreprise inversée doit donc être de donner le plus d’autonomie à des participants. Ce qui est bien inverse de l’entreprise productiviste qui est de rendre l’employé remplaçable et dépendant au fonctionnement prévisionniste de son entreprise.
L’autonomie pour une entreprise inversée n’est pas de s’intéresser au(x) produit(s) et la manière avec laquelle le produit peut générer la plus grande marge opérationnelle. Mais plutôt de voir comment le principe de production peut-être la plus fluide et logique pour les personnes.
Cela consiste à s’assurer que les personnes soient formées aux outils ou méthodes de collaborations.
Les conférences RH ne sont d’ailleurs pas avares de l’utilisation du mot collaboratif en prétendant mettre en place des espaces collaboratifs, mais un groupe humain est collaboratif par nature, cette utilisation du mot collaboratif est vide de sens. Ce qui est pertinent c’est d’avoir une connaissance de divers modes de collaborations possibles et d’être en mesure d’en mettre un en place en fonction d’un besoin.
Conclusion
Au niveau de l’autonomie, l’entreprise inversée se distingue d’une entreprise « classique » car elle n’impose pas une manière unique (effet de mode) de voir les méthodologies de travail.
Elle part du principe que les personnes ont pour objectif leur subsistance ; elle propose donc des remises en cause personnelles et de grou’pes afin d’innover dans leur manière de s’organiser et de s’individuer.