Numérique responsable - le défi de la sobriété

Être performant

Il paraît que google possède les data centers (centre d’hébergement de données) les moins consommateurs du monde. Le moins consommateurs de quoi ?

Le moins consommateurs d’électricité. C‘est bien, mais concernant d’autres types de consommations : l’eau ? Il paraît que de ce côté c’est pas terrible.

Comme pour une application. On peut dire qu’on est rapide ou performant, mais ça ne veut pas dire qu’on est dans une démarche numérique responsable.

Être vertueux

Aujourd’hui, compte tenu de l’urgence environnementale et sociale, on ne peut plus se permettre d’évaluer une politique numérique uniquement avec des indicateurs classiques (retour sur investissement, clics clients…), il faut aussi intégrer des indicateurs environnementaux et sociaux.

Des indicateurs environnementaux et sociaux ? Qu’est-ce que c’est ? Comment on mesure ça ?

A vrai dire c’est compliqué. Mais justement, il s’agit de la plus value que peut apporter un développeur responsable avec des compétences en éco-conception de sites web.

L’enjeu est non pas de réaliser une interface, mais plutôt de penser l’usage du numérique dans une organisation. Comment il peut servir vraiment les acteurs dans chaque équipe ? Savoir s’il s’agit de développement spécifique, ou de choix d’outils existants, de formation utilisateurs,… avec en permanence une réflexion sur le coût environnemental et l’exposition (sécurité, perte de service…).

Lire l’article Homo numericus : le défi de la sobriété.