Code « bâclé » et problèmes d'accessibilité : les difficultés du projet de conception web de Trump inspiré de la Silicon Valley
Trump et accessibilité numérique, vous ne pensiez pas que ce soient 2 sujets qui puissent se rencontrer ? Et si… en bien en mal ? A votre avis ?
Amérique par la conception
Pour développer cela, nous allons commenter l’article : ‘Sloppy’ Code and Accessibility Issues: The Trouble With Trump’s Silicon Valley-Inspired Web Design Project.
Mi-2025, le président Trump signe le décret visant à moderniser les interfaces qui servent les citoyens au quotidien le président Trump a licencié les meilleurs concepteurs du gouvernement fédéral et doit maintenant revoir ce choix ; il annonçait le lancement de America by Design qui avait été parodié par les experts accessibilité numérique par America by Design fail
L’idée était d’embaucher un ancien de AirBnB, un concepteur du privé pour réaliser de beaux services numériques étatiques inspirés par les méthode du privé. Pour résumer, les utilisateurs n’attendent pas du beau, mais des choses qui sont adaptés à leurs conditions de navigation.
Qualité de service sacrifiée
Margaret Manto et Emily Kennard signent un magnifique article qui revient sur cette initiative. En prenant exemple notamment sur le site pour obtenir un Visa américain permanent : Trump Card. Ça ressemble à un site commercial, mais c’est un site officiel du gouvernement.
C’est risible mais lisez bien la position de ce nouveau bureau du design :
Vous pouvez décider qu’il est acceptable que seule une certaine partie de la population trouve votre site web accessible, utile et facile à comprendre, car si vous travaillez dans le secteur privé, vous savez que l’impératif de votre entreprise est de gagner de l’argent.
Pour Trump et son ami milliardaire Joe Gebbia, les choses sont clairs, ils faut gagner de l’argent. L’argent est plus important que la vie des personnes et des citoyens.
La particularité du numérique c’est que le plus souvent il n’est pas soumis à des règles contraignantes comme celle qui sont en vigueur pour la santé par exemple. La disruption, c’est ça, se dire que les règles sont faites pour être changées. Sauf que les données personnelles, c’est pas n’importe quoi.
En Europe : le RGPD, l’EAA, la WAD,… mais il est dit si bien dans l’article.
Il n’y a pas de police de l’accessibilité qui arrête les gens.
Donc, on n’applique pas les contraintes légales, on peut même s’en passer. Ce serait ça le projet de la Silicon Valley ? Prétendre faire du mieux avec du « beau », pour tout détruire.