Aller plus loin que le modèle Startup

On se glorifie de l'envie des jeunes de vouloir créer leur propre boîte, voire monter leur Startup. Mais entreprendre n'est pas synonyme de monter sa boîte ; les formes sont multiples. Alors peut-on s'engager et suivre ses propres méthodes ?

Le réductionnisme

Dans un article publié dans InternetActu (Vers une ville numérique ingouvernable (2/2) ? Le modèle de la startup en ses limites), Hubert Guillaud remet en cause le modèle de la Startup.

La startupisation pose également la question de l’uniformisation des méthodes. Tous les programmes d’incubation, d’accélération et de développement ont tendance à utiliser les mêmes méthodes, comme si l’innovation n’était possible qu’en utilisant celles-ci au détriment de toutes autres, sans voir leur réductionnisme.

Comme si le modèle de la Startup, enseigné dans les universités et écoles supérieures, nous proposait une sorte de monoculture à la résolution de problèmes.

Le risque est bien, en utilisant partout les mêmes méthodes (valorisation, dumping des prix, optimisation à tout crin, recherche de positions monopolistiques…), de faire advenir les mêmes types de solutions et les mêmes types d’entreprises.

Un fonctionnement à l’opposé de la société créatrice et innovante. A force de promouvoir un modèle unique, on cherche des profils qui rentrent dans un moule plutôt que de valoriser les personnes innovantes ; celles aux cultures variées qui ont un autre regard sur les choses.

L’innovation

Ce qui me fait rebondir sur ce blog c’est la partie de cet article parlant de la complexité croissante des technologies

Les technologies sont devenues plus compliquées, plus chères et les entreprises ont besoin de plus de croissance et de capital pour réussir, sans être toujours assuré d’y parvenir.

Hubert évoque même le destin inéluctable des Startups, celui de se faire racheter par une plateforme (Google, microsoft…)

Il parle ensuite de cette focalisation sur les nouvelles technologies innovantes alors que la création d’emplois dans ce secteur est par rapport à celle de l’économie sociale et solidaire (ESS).

L’ESS représente 10,5 % du PIB de la France, 220 000 établissements, 2,4 millions de salariés sans compter les 730 000 structures associatives, ses 23 millions d’adhérents, ses 16 millions de bénévoles, ses 21 000 coopératives…

N’est-ce pas plutôt ce secteur porteur qui aurait besoin d’investissements pour améliorer ses processus d’innovation ?

Les générateurs de site statique

Les GSS ne sont que des outils, ils ne participent en rien à la défense d’un modèle ou d’un autre. Ils peuvent utilisés par n’importe qui.

En revanche, quand je décide d’étudier le fonctionnement des générateurs de sites statiques, c’est parce que c’est un moyen peu coûteux et robuste pour outiller des personnes ou des associations.

En ce moment, je continue d’assister des associations ou petites structures. Le travail est toujours en cours et leurs sites sont en perpétuelle évolution.

Le numérique n’est qu’un outil, intéressez vous d’abord au fonctionnement des humains, ensuite voyez si certains processus peuvent être automatisés. Si oui, pensez à moi et aux générateurs de site statique.