Les changements climatiques dans les cahiers du monde diplomatique
Copenhague, une grande fête pour tous les gouvernements du monde. On se demande comment chacun s'est déplacé, ce qu'il y à manger au buffet, si les chaussures de chacun sont issus du commerce équitable…? On se demande surtout comment tous ces pays vont pouvoir arriver à un accord sur le climat (l'énergie) alors qu'ils sont encore en train de se battre pour leur approvisionnement en pétrole au dépend de populations innocentes dans divers pays du monde.
Le bénéfice de cette grande conférence sera sûrement les divers dossiers et états des lieux sur le climats qui nous sont proposés. Je vous redirige vers un billet des cahiers du monde diplomatique pour avoir une idée simple des enjeux : Changements climatiques : le grand tournant.
La science du climat repose pour l’essentiel sur des observations de phénomènes actuels (mesure directe des précipitations, des températures ou de la salinité de l’eau) ou passés (à travers des éléments qui ont capté et conservé les traces d’événements climatologiques, comme la glace, les dépôts sédimentaires ou même les troncs d’arbres). Pour comprendre et prédire les évolutions climatiques de la manière « la moins fausse possible », il est important de bien identifier tous les phénomènes qui contribuent à la variabilité du climat. Ces phénomènes forment un système interconnecté très complexe, dont l’observation permet de déterminer des modèles à partir desquels on peut élaborer des scénarios pour l’avenir du climat.
Des modèles — jamais parfaits — sont élaborés à partir des composantes majeures du système climatique : atmosphère, biosphère, cryosphère et hydrosphère, ainsi que des très complexes transferts d’eau, d’énergie, de particules chimiques entre ces quatre grands ensembles.
S’ajoute à cela la grande inconnue des catastrophes majeures (par exemple une éruption volcanique importante) ou de la manière dont les sociétés humaines modifient le « système terre-atmosphère » par leurs activités industrielles et agricoles. Or, dans les deux cas, les conséquences sur le climat sont radicales.
Mais tout ça c'est bien gentil, certains vont me dire : j'ai découvert que des hackers avaient pénétré les mails de divers chercheurs ; les messages montrent que l'élaboration des résultats ne seraient pas totalement basée sur l'expérimentation. Qu'est-ce qui nous prouve que le réchauffement est provoqué par l'homme ?
Premièrement, afin de pouvoir avoir une meilleure idée des arguments de chacun des camps à propos de l'origine humaine, je vous redirigerai vers cet article d'Information Is Beautiful : The Climate Deniers vs The Consensus. Deuxièmement, le réchauffement n'est pas vraiment le sujet de cette conférence ; sauver la planète, lutter contre l'élévation des températures ne veut rien dire. La question est de savoir si nous pouvons gérer de manière convenable les ressources de la planète afin de garantir le bien-être pour le maximum de personne ; cela dans un environnement maîtrisé.