Réflexion sur la vie Privée avec FaceBook
Allez, l'identitée numérique, la vie privée c'est à la mode en ce moment, on peut se permettre de remonter quelques articles sur le sujet.
Tout d'abord rappelons que si d'un côté FaceBook a l'ambition de collecter les informations personnelles de la totalité du monde (occidental), même s'il se mettaient à promettre "juré/craché" qu'ils ne vendront les données à aucun organisme commercial, et bien, ils ne seraient pas à l'abri d'un quelconque piratage de ces mêmes données.
Par exemple hier fut remontée, une faille importante dans les données privées sur Facebook, le mois dernier on parlait d'1,5 millions d'identités Facebook volées en vente, les failles font parties courantes de l'informatique, il n'est pas possible de garantir la sécurisation de vos profils.
Voilà un peu de grain à moudre pour les personnalités ou groupes de personnes cherchant à vous convaincre d'abandonner le réseau social : Top Ten Reasons You Should Quit Facebook.
- Le service FaceBook n'est pas si extraodinaire
- FaceBook n'est pas compatible avec un Web Ouvert
- C'est pas vrai, vos données ne sont jamais effacées
- Les techos sont de grands frimeurs, pas de quoi leur faire confiance
- Même vos données super privées sont partagées avec les applications
- FaceBook sont des petits dictateurs en puissance
- La société prend les développeurs pour des pigeons
- FaceBook a déclaré la guerre à l'intimité
- Zuckerberg a un passé trouble
- Les conditions d'utilisation sont uniquement favorables à la société
Olivier Ertzscheid compare FaceBook à Globalia : Le code c'est la loi. Et la liberté c'est le choix.
Facebook compte depuis Février 2010 plus de 400 millions d'utilisateurs. 400 millions d'utilisateurs. Une petite humanité sous-cloche, à laquelle on fait miroiter la dérisoire possibilité de se soustraire au regard de leur voisin de cellule, pour mieux lui faire oublier l'impossibilité radicale de se soustraire aux regards de ses geôliers numériques, des regards qui s'immiscent dans les plus anodines de nos activités, de l'échange de courriers électroniques les plus intimes jusqu'à venir lire par-dessus notre épaule et mémoriser les passages que nous préférons. Un univers au mieux carcéral, au pire concentrationnaire.
Mais il précise plus loin que la solution à cette situation est à chercher au niveau politique, pour une prise de conscience des utilisateurs.
Si on parvenait à imposer aux acteurs de la collecte des données personnelles d'obtenir le consentement éclairé des utilisateurs d'une part, et que d'autre part on parvienne à réglementer de la sorte les pratiques de la publicité contextuelle, on ne devrait alors pas être trop loin d'entrevoir une solution.
Réglementer un peu tout ça et donner aux utilisateurs une vraie maîtrise de leurs données, voilà un formidable enjeu qu'un groupe d'étudiants de la New York University a pris à bras le corps avec le projet Diaspora.
Plutôt qu’un portail unique comme Facebook, Diaspora est un réseau distribué, où des ordinateurs distincts se connectent les uns aux autres directement, sans passer par un quelconque serveur central.