Le capital humain
N'avez vous jamais été satisfait de gagner de l'argent ou d'être reconnu pour la réalisation d'une tâche ? Vous étiez peut-être fier de vous même, de votre travail, mais en fin de compte qu'est-ce qui provient effectivement de vous ?
Que vous soyez performant ou compétent dans une discipline soit, mais ce que vous faites n'est jamais hors d'un contexte que vous n'avez pas défini et ce que vous avez appris est le résultat d'une transmission par certains de vos congénères.
Par exemple, ce que dit Roger Sue, c'est que l’acquisition des compétences ne se fait plus vraiment dans l'entreprise, elle se fait particulièrement dans le tissus associatif dans un contexte non marchand. Le lieu de l'entreprise ne serait plus que le lieu d'un travail performatif.
Ce constat n'est pas étonnant quand on sait que le capitalisme sauvage cherche par son essence, en optimisant la performance financière, à ne garder que les agents les plus productifs. Notre système économique fonctionne sur un principe où les bénéfices se produisent sur la condition où une organisation est capable de recevoir/percevoir le maximum en en rendant le moins possible.
Ce système a donc petit à petit éjecté les agents non performants.
Si une grande partie de l'innovation provient de nos échanges, il faudrait repenser notre organisation du travail, l'organisation de nos entreprises et accepter un système plus juste et équitable.
Comprendre le principe du capital humain et accepter que nous sommes que partie d'un tout.